Depuis la démocratisation d’internet, d’un côté, trader les options binaires est devenu accessible à tous, même à un investisseur amateur. Mais de l’autre côté, les arnaqueurs se multiplient. Malgré la publication régulière de la liste des sites non homologués, le nombre des arnaques ne cesse de se multiplier. D’où l’intervention de la Securities and Exchange Commission Chypre. Depuis la mi-juillet 2016, les brokers et les fournisseurs de technologie ont suivi une règle, instaurée par la CySEC.
Des règles sur la transparence
Trader les options binaires est un moyen de générer facilement des bénéfices, mais compromet aussi un risque indéterminé. Ce risque fait partie du jeu, mais ne doit pas être utilisé comme un facteur d’une corruption. Ainsi, toutes les informations utiles au trading doivent être affichées par toutes les plateformes pour donner une égalité de chances aux traders. Y compris : les actifs sous-jacents, les flux du prix avant, pendant et après la durée de vie de l’option, l’écart entre offre et demande, et plus encore. La CySEC impose aussi au courtier d’afficher le mode de calcul du prix d’exercice. Toutes ces informations sont en faveur des investisseurs pour qu’ils puissent différencier les brokers honnêtes et fiables aux arnaques.
Des possibilités d’abandon
« Le client est roi ». Cette expression s’applique beaucoup dans le trading en ligne. Grâce à cette mesure imposée par la CySEC, le trader peut annuler son achat à condition que cette action doive se faire dans un délai de 3 secondes quand il croit recevoir un prix arbitraire. Revient ensuite la règle de transparence en cas de rachat de cette option du client. Mais avec ces nouvelles règles, il est rare de trouver aujourd’hui un abandon d’option, même pour les nouveaux traders. Ils l’ont compris, le jeu demande une connaissance des tendances financières. À noter que cette disposition de la CySEC ne s’applique pas aux options binaires de 30 secondes.